Retour à la maison / RP solo

Michael se réveilla, enchaîné au mur, comme une bête. Après tout, c'est comme une bête qu'on l'a toujours considéré.

Il n'osa plus bouger, il n'osait plus ouvrir les yeux, il ne voulais pas le voir, il ne voulais pas voir qu'il était de retour dans cet enfer volant. Alors qu'il secouait sa tête, se débattant avec lui même, il senti une grande main lui agripper le visage par en dessous et qui força Michael à tourner la tête vers l'origine de la main. Bien obligé par la situation, il finit par ouvrir les yeux, devant lui, un garde avec, derrière lui, un scientifique qui semblait préparer une piqûre.

- Enfin réveillé 19067 ? Ça a été dur de te retrouver, sale monstre, sache qu'on ne te laissera pas fuir deux fois, sous merde !


Bien sûr, inutile de qualifier sur quel ton le garde avait prononcé ces mots qui furent vite accompagnés par une paire de gifles. Le garde en profita également de la position allongée de Michael pour lui donner de violent coups de pieds à l'abdomen qui le faisait encore énormément souffrir. Le médecin, sans détourner le regard de son ouvrage, dit calmement au garde : 


- Calmez votre joie de retrouver votre défouloir, il a déjà été blessé à l'abdomen, je vous laisse imaginer ce qui peut s’abattre sur vous si vous mettez en danger le sujet 19067.


- Vous avez raison doc, dit le garde, je vais plustot me concentrer sur le visage !


Sur ces mots, il empoigna la tête de Michael qui s'était mis en position fœtale et le regarda attentivement, puis il finit par le regarder droit dans les eux.


- Il est déjà tellement horrible, ça ne peut pas lui faire plus de mal que ça.


Il enchaîna alors violemment de multiples coups de poing au visage de Michael qu'il tenait toujours dans sa mais par le menton,  ses touffes de cheveux étant trop éloignées entre elles et trop petites pour le tenir par les cheveux. Michael ne bougeait plus, il était complètement vidé de toute volonté de résister, il était dans un désespoir trop profond pour ça. Le garde, une fois qu'un grand crack ne se soit fait entendre, indiquant qu'il lui avais cassé le nez, il le jeta à terre, contre le mur. Michael s'était remis en position fœtale et tenait sa tête dans ses mains, attendant le pire. Il entendit alors le zip d'une braguette mais le docteur intervint vite, ayant enfin terminé de préparer sa seringue.


- Il suffit maintenant, vous n'allez certainement pas lui pisser dessus, nous allons l'opérer et il ne faudrait pas qu'il soit sale, ça pourrais s'infecter et mettre potentiellement la vie du sujet en danger.


Quand Michael entendit le mot opération, il bondit alors d'un geste sur ses deux jambes, la peur lui ayant redonné force.


- NON, JE VOUS EN PRIE, PA...


Le garde lui donna alors un violent coup de pied dans le creux du genou, le forçant à se remettre à terre.


- TA GUEULE SOUS-MERDE ! Bon, anesthésiez le vite doc, je crois que la dernière piqûre perd ses effets pour de bon.


Le médecin ne se fit pas prier et, alors que le garde tenait fermement Michael par les épaules, il lui planta violemment la seringue dans la carotide, libérant l’anesthésiant. Tout le long, Michael hurlait de désespoir, il avait peur. Non pas peur qu'on ne l’abîme plus, mais peur que, cette fois, il y passe, qu'il laisse Daisy seule pour de bon. Il finit par sombrer, encore secoué par quelques spasmes de sanglots et poussant quelques gémissements faibles qui finirent par s'estomper. Le garde détacha alors sa chaîne et tenta de le prendre sur son épaule, mais il sentit vite qu'il était trop lourd. Il l'attrapa alors par les mains et le traîna derrière le docteur qui le dévisageait, en signe de désapprobation.


- Oui, je sait que je vous l’abîme, mais il pèse un âne mort ce merdeux !