Helllloooo ~ It's me ! ♪

Umila est une fille de 17 ans assez grande et fine. Elle a des cheveux blonds aux reflets dorés, avec de fines boucles qui descendent jusqu'aux épaules. Elle porte toujours des couettes avec un petit béret. Ses yeux sont en amande et de couleur ambre. Une couleur très rare, qui apaise les angoisses et la fatigue .Elle porte une robe à manches longues orange, marron et blanche avec un ruban blanc dans le dos. Elle est moulante en haut mais le bas est une jupe assez courte à plis creux. Umila porte un ruban jaune/doré au niveau du cou qui lui sert à manipuler ses fusils, armes avec lesquelles elle se bat. En bas, elle porte des collants marrons à rayures blanches et de longues bottes marrons foncé et jaunes.

Umila a un caractère très trempé, révolutionnaire dans l'âme, elle aime commander et se faire obéir. Suite au destin tragique de sa famille, elle se retrouve seule dans ce vaste monde à l'âge de 8 ans, mais ça ne l'empêche pas de se faire très vite remarquer grâce à son pouvoir assez particulier. Elle haït l'empire et ses dirigeants qui ne pensent qu'au pouvoir et à la richesse. Umila est en quête de vengeance. Chez les révolutionnaires, elle est très respectée malgrè son jeune âge. On pourrait penser qu'elle est tyrannique ou sans coeur mais c'est loin d'être le cas, elle préfère faire passer les personnes qu'elle aime avant sa vengeance. Ce petit côté « gentille petite fille » plaît beaucoup aux garçons de son âge mais aussi aux plus âgés. Mais derrière ce coté « ange » se cache une grande manipulatrice. En effet, elle profite de ses charmes pour manipuler les nobles à sa guise, ce qui offre des opportunités aux révolutionnaires de faire «quelques attaques surprises». Son plus grand défaut est qu'elle agit des fois sans réfléchir aux conséquences sous l'effet de la colère.

Tout a commencé quand j'avais sept ans, j’habitais dans une petite maison de paysans avec ma mère, mon père et mon grand frère. La vie était dure, mon père travaillait à la mine et ne rentrait que les soirs, ma mère s'occupait de la maison et du jardin, quant à mon frère qui avait 15 ans il travaillait depuis déjà quelques années à la construction de la maison d'un noble. Mais ses travaux ne nous permettaient même pas de vivre correctement. Un jour, juste avant le souper, on attendait mon père, puis un homme vint frapper à la porte. Il se présenta comme un « collègue » de notre père et nous annonça « Toutes mes excuses pour ce désagrément. J'ai le malheur de vous annoncer que M. Verosia est décédé aujourd'hui même pendant son travail. Une chute de pierres a eu lieu dans la mine et il ne s'en est pas sorti. Toutes mes condoléances. » Ce jour là avait était un cauchemar pour nous tous. Les mois suivants les dettes ne faisaient que s'accumuler, la disparition de papa en était une cause principale mais il n'y avait pas que ça, les impôts que les nobles nous donnaient étaient de plus en plus chers.
Un an plus tard, des scientifiques vinrent frapper à notre porte, en nous demandant un marché, nous aurions toute la nourriture que nous voulions et un logement en échange de simples petites expériences que l'on devait faire mais qui n'avaient soit disant aucun risque pour nous. Ma mère n'hésita pas une seule seconde en pensant bien faire.
Une fois arrivé dans ce laboratoire, nous fumes stupéfaits par son intérieur. C'était grand spacieux, propre et rangé. Enfin ça c'était le coté ou étaient les scientifiques. Mais à l'arrière du laboratoire il y avait une grande pièce, et dedans, d'énormes cages remplies d'humains qui gesticulaient tels des animaux qu'on avait pas nourris depuis une semaine. Ils étaient entassés les uns sur les autres. Ma mère demanda ce que tout cela voulait dire mais avant même d'avoir une réponse, des soldats de l'armée nous jetèrent dans une de ses cages. On compris très vite que nos conditions de vie allaient être déplorables et qu'on s'étaient fait avoir. De plus, les scientifiques menaient sur nous des expériences inhumaines. Le premier choc fut ma mère, ils l'amputèrent des jambes pour lui mettre des jambes métalliques qui soi-disant permettaient de courir plus vite. Ma mère mourut deux jours après à cause de la douleur mais aussi du manque de nourriture. En effet, tous les matins, les soldats jetaient la nourriture au dessus de la cage et l'on devait se bousculer et même se battre pour la prendre car il n'y en avait pas pour tout le monde. Beaucoup de personnes mourraient en combattant pour manger. Moi ça allait j'étais petite, rapide, et réactive, j'attrapais facilement la nourriture sans que l'on me voit, mon frère lui était assez fort et réussissait souvent à la prendre aux plus faibles. Au bout de deux mois passés ici, mon frère à son tour mourut, lui il avait un organisme tellement « fort » que les scientifiques lui ont mis des engins métalliques partout, c'est cela qui a causé sa mort. A ce moment là je n'en pouvais plus, j'avais envie de me laisser mourir mais un enfant de mon âge appelé Anric me disait de survivre pour me venger. Plus tard, on mit en moi une sorte de rouage , comparé aux autres mon corps était trop petit pour me mettre un bras métallique ou autre. Je ne savais pas ce que ce rouage avait de spécial mais je le compris vite.
Un mois après pendant que les soldats nous nourrissaient, ils appelèrent quelques personnes pour quelles sortent de la cage. Anric était l'un d'eux, puis devant nos yeux, les soldats se mirent à les mitrailler. Ces cobayes leur étaient inutiles qu'ils nous ont criés en ricanant. Je me mis à pleurer et rentrai dans une colère folle, je hurlai, puis le vide, rien, rien ne bougeait, et c'est là que je m'aperçus que le temps s'était arrêté et que c'est mon rouage qui était la cause de ce phénomène. Le temps s'était arrêté sur toute la cité volante. Je pris les fusils des bras des soldats, les mis dans les bras des cobayes, ouvris la porte des cages et je m'enfuis en courant.
Peu de temps après, je rejoignis les révolutionnaires, ceux qui m'avaient sauvée car je m'étais évanouie dans les rues, j'avais 8 ans. Je compris rapidement que j'avais fait un « miracle » et que cela m'avait coûté beaucoup d'énergie. Je décida de ne plus m'en servir sur des zones aussi vastes car cela pourrai être dangereux pour moi. Depuis cet événement, je suis restée chez les révolutionnaires tout en prenant de l'importance dans « ce mouvement ».